Face à l’artiste, l’émotion . . .

Katja Lumpe est une artiste dans l’âme, chez elle, c’est loin d’être une formule toute faite. Elle a la passion dévorante de créativité, et ce n’est pas d’aujourd’hui. En effet, durant ses plus jeunes années, elle fût fortement admirative de toutes formes d’arts stimulants son imagination, le dessin, la peinture ou encore la sculpture. A l’âge de 14 ans, ses rêves et objectifs vont totalement être bouleversés, en se découvrant une réelle fascination au travers du peintre sculpteur, Salvador Dali. Au-delà de la profondeur de ses œuvres et de leurs portées symboliques, elle admire son esprit d’indépendance, et c’est d’ailleurs sans conteste, l’un de ses traits de caractère le plus évident. Cette jeune femme aux attitudes touchantes, ne souhaite aucunement suivre une quelconque règle académique, ses œuvres sont ainsi le reflet de cette pure liberté revendiquée et d’une vie débordante de richesse.

Les études d’art que Katja Lumpe a été spontanément amenée à suivre ne l’ont pas façonnée ou formatée. Elles lui ont permis de développer des compétences et de parfaire des multiples techniques de créations. Afin de rassembler toutes ces connaissances, elle effectue 2 années de bac artistique et naturellement, elle intègre l’université d’architecture d’intérieur de Mayence en Allemagne durant 4 années avec l’obtention de son Bachelor of Art.

Un grand souhait de vie pour l’artiste était de s’installer en France et devenir artiste peintre. Ce rêve qui lui paraissait utopique vu de sa petite ville d’ex-Allemagne de l’Est, est devenu réalité en 2014 à son arrivée dans le golfe de St-Tropez où ses inspirations et expressions vont prendre vie dans son style unique et reconnaissable. Influencée par les couleurs et les odeurs du sud de la France, elle transmet ses émotions à travers son art abstrait pour le plus grand plaisir des amateurs et collectionneurs.

Ses œuvres étant qualifiées de « caractères », elles évoquent subtilement une ambiance de force, de légèreté et d’harmonie. Une inspiration de la nature de notre monde sur toutes ses formes, ses reliefs ondulatoires, ses couleurs profondes, lumineuses et Intenses, tout en s’identifiant pleinement à ses visions créatives par l’expression d’un esprit libre. Être artiste « c’est quelque chose qui vous accompagne toute votre vie ». En effet, son envie de créer a toujours été présente. Elle cherche constamment à évoluer, à se familiariser avec de nouveaux supports et à peaufiner ses réalisations, en utilisant des matières nobles tels-que, l’or, l’argent, la poudre de corail, patines et comme vous pouvez l’imaginer, bien plus encore en contemplant ces œuvres.

Aujourd’hui, Katja Lumpe parcourt les expositions, les salons et festivals dédiés à l’art contemporain en parlant un excellent français teinté d’une jolie touche personnelle la reliant a son histoire et sa terre natale.

Vos oeuvres sont à la fois très abstraites et très concrètes du fait des matérieux utilisé. Pouvez-vous nous en dire plus ?

« En effet, pour mes toiles j’utilise des huiles, de l’acrylique, des pigments, des patines, des résines, du sable, parfois même du béton voire de la poudre de corail*. Puis je finalise avec de la feuille d’or. J’applique les matières en plusieurs étapes, à plat, au sol, avec différentes parties du corps. Je suis très inspirée par les couleurs et les odeurs de la nature. C’est cela qui me guide dans mon travail de création et qui donne vie à mes tableaux. »

Quel a été votre parcours ?

« J’ai grandi et fait mes études en ex-Allemagne de l’Est. Je dessine depuis l’enfance. Déjà, vers 9 ou 10 ans, j’étais fascinée par Dali et son indépendance. Il se distinguait totalement des autres artistes de son époque et ce phénomène m’intéressait beaucoup. J’ai donc passé un bac artistique puis fait une école d’architecture. Dans ma petite ville de province où le modèle dominant était celui d’un parcours classique, l’architecture m’apparaissait comme le meilleur compromis possible entre l’utopie d’une carrière artistique et la nécessité de travailler selon les critères habituels. »

Quand et pourquoi vous êtes-vous installée en France ?

« Je rêvais de la France depuis l’enfance. J’y suis venue régulièrement en vacances ou juste le temps d’un week-end. J’ai toujours aimé la langue française, la culture, et cette forme de liberté au service de la création. C’est d’ailleurs en arrivant à Port- Grimaud pour un stage de fin d’études que tout a réellement commencé. J’y ai rencontré mon amoureux et je me suis retrouvée moi-même. Cela fait 7 ans maintenant. Je suis juste retournée en Allemagne pour terminer mes études, puis je me suis définitivement installée dans le sud de la France. »

Votre travail a-t-il évolué du fait de votre expatriation ?

« En effet. Il a même évolué de façon très importante. Avant mon arrivée, mes œuvres étaient plutôt figuratives. J’ai commencé à travailler l’abstraction il y a environ 5 ans. En tant qu’artiste, j’aime faire des essais, des recherches. Je pars d’une toile vide avec une liberté pure, sans suivre de règles académiques. Pour autant, mon travail est construit. Je suis un fil conducteur, je mets en œuvre une technique maîtrisée. Je suis très perfectionniste. Je vérifie chaque détail afin d’atteindre l’harmonie. »

Avez-vous le sentiment qu’il est difficile d’être artiste aujourd’hui ?

« Je ne suis pas d’un naturel extraverti. J’ai eu du mal à exposer mes toiles au début et aujourd’hui encore, il n’est pas facile pour moi de parler de mon travail. Mais au-delà de ces difficultés personnelles, je constate que le marché de l’art est complexe, d’autant plus avec le développement des plateformes de vente en ligne et des œuvres digitales. Néanmoins, je pense que les ventes d’œuvres « physiques » vont perdurer malgré tout. »

Quels sont vos projets ?

« Poursuivre mes recherches, continuer à évoluer. Travailler sur mes propres encadrements, sur d’autres types de support. Mon point de départ n’est pas l’attente des amateurs d’art ou des collectionneurs. Je ne souhaite pas faire toujours la même chose, reproduire les mêmes toiles en série. J’aurais trop peur que cela perde du sens. Et je vais continuer à exposer, participer à des salons, des festivals, pour aller à la rencontre du public mais aussi d’autres artistes. »

Interview par TLP GALLERY
Propos recueillis par Lise Irlandes-Guilbault

EXPOSITIONS SOLO

2024
Solo Show I Lavoir Vasserot I St-Tropez
Solo Show Gallery I New York City
2023
Solo Show I Lavoir Vasserot I St-Tropez
Solo Show I Château Saint-Maur I Cogolin
2022
Solo Show I Château Vaudois I Roquebrune sur Argens
2022
Solo Show I Lavoir Vasserot I St-Tropez
2020
Solo Show I Hôtel de ville I Cavalaire-sur-mer

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2024
Duo Exposition I St-Raphaël
Exposition à l’Hôtel Maison Mére I Paris
Exposition Collective Gallery I New York City
2023
Art&Vin I Domaine Valcolombe I Villecroze
2021
Exposition en plein air I Dimanche des Arts I Ste-Maxime
Exposition en plein air I Art i Show I La Garde-Freinet
2020
Exposition en plein air I Dimanche des Peintres I Ste-Maxime
2019
Exposition en plein air I Dimanche des Peintres I Ste-Maxime
Biennale I 1er Biennale des Arts I Ste-Maxime
2018
Exposition I Casino Barrière I Ste-Maxime
Exposition I Les Artistes du Rocher I Les Issambres
Exposition I Les Artistes du Rocher I Roquebrune sur Argens

SALONS D’ART

2023
Art Fair I Art Shopping par NAE I Deauville
Art Fair I Art Shopping I Paris
Art Fair I NAE I Perpignan
Art Fair I Nice Art Expo I Nice
2022
Art Fair I Nice Art Expo I Nice
2020
Art Fair I Art3f Monaco I Monaco
2019
Art Fair I Art3f Marseille I Marseille
Art Fair I XXVe Salon ‘Les Peintres de Grimaud’ I Grimaud
2018
Art Fair I 22e Salon des Artistes Contemporains I St-Tropez
Art Fair I XXIVe Salon ‘Les Peintres de Grimaud’ I Grimaud

1er PRIX

Vote publique I Dimanche des Arts I Ste-Maxime I 2021

2ème PRIX

Vote publique I XXV Salon ‘Les Peintres de Grimaud’ I Grimaud I 2019

1er PRIX

Prix de la ville I 22e Salon des Artistes Contemporains I St-Tropez I 2018

1er PRIX

Vote publique I XXIV Salon ‘Les Peintres de Grimaud’ I Grimaud I 2018